Comment est né le projet ?
Mois de l’ESS
Dans notre deuxième article nous vous indiquions que La maison D’À CÔTÉ faisait partie de l’économie Sociale et Solidaire. Mais en fait, d’où vient cette idée ? Comment est né ce projet ? Allez, on vous en dit plus : (cliquez pour voir la vidéo)
Christelle, Thomas, Xavier et Mylène, lors d’un apéritif commun repèrent une maison à vendre dans leur quartier. Ils y imaginent un lieu de vie où chacun pourrait se retrouver pour créer, jouer, jardiner, partager un savoir-faire,… Un lieu où chacun pourrait trouver sa place et y refaire le monde ! Une Utopie concrète, un rêve, certes, mais bien ancré dans le territoire. L’idée avait germé…
Claudia, ostéopathe, recherche un espace pour son cabinet. Elle rencontre Christelle qui l’invite à une visite collective de la maison. Séduite, elle rejoint le projet.
Céline alors qu’elle était en phase de conversion professionnelle, est informée par une voisine du projet en cours de La maison D’À CÔTÉ. Elle rencontre le groupe, et se retrouve dans les valeurs qu’il porte, son projet personnel y trouve naturellement sa place. Elle intègre alors l’équipe des initiateurs.
Il faudra encore quelques mois de travail en passant par la création de l’association « Bocal et Phacélie » pour voir la création de la SCIC La maison D’À CÔTÉ.
L’ESS … Mais ça fait travailler des gens ?
Mois de l’ESS
En écho avec les éléments du premier article, les initiateurs de La maison D’À CÔTÉ vous donnent leur vision de l’ESS; pour voir la vidéo cliquez sur l’image ci-dessous :
- 10 % de l’emploi en France
- 2 370 000 salariés, soit 14 % de l’emploi privé
- 222 800 établissements employeurs
- 1/5 des emplois créés chaque année
- 440 000 nouveaux emplois en 10 ans
- Près de 15 % de l’emploi des femmes en France sont au sein de cette économie.
1 femme sur 7 salariée travaille dans l’ESS. Au total dans l’ESS, plus des 2/3 des salariés sont des femmes. - Des millions de bénévoles
- Des dizaines de millions d’adhérents ou de sociétaires
Les principaux employeurs se répartissent en 1er dans le secteur de l’action sociale, en 2nd dans le secteur des sports et des loisirs, en 3ème dans le secteur financier et des assurances.
Ces entreprises se distinguent aujourd’hui principalement par leur forme juridique (associations, coopératives, mutuelles, fondations, …), on y trouve aussi bien des entreprises leader dans l’économie de marché que des associations ou structures coopératives de taille variable.
A titre d’exemple font partie de l’ESS :
- un assureur comme la MACIF ;
- une association internationale comme Emmaüs ;
- le magasin Biocoop près de chez vous ;
- l’association sportive du coin qui s’occupe gratuitement de vos enfants ;
- une banque comme le Crédit Coopératif ;
- une entreprise du bâtiment rassemblant 60 artisans sous forme de coopérative ;
- le groupe Up (anciennement Chèque Déjeuner), n°3 mondial du secteur
- Et bien entendu …. La maison D’À CÔTÉ !
Sources CNCRESS, enSSemble, MAIF
Mais c’est quoi l’ E S S ?
L’ESS ou Economie Sociale et Solidaire en quelques mots
Cliquez sur l’image pour voir la vidéo : « C’est quoi l’ E S S ? »
L’Économie Sociale et Solidaire selon la Loi E S S du 31 juillet 2014 :
Adoptée en juillet 2014, la Loi Économie Sociale et Solidaire permet la reconnaissance d’un mode d’entreprendre autrement, et offre un véritable changement d’échelle à cette économie du lien et de l’Humain. Elle permet le renforcement des politiques de développement local durable, donne du pouvoir d’agir aux salariés et consolide les outils de financement des acteurs de l’ESS.
« L’économie sociale et solidaire est un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine » et dont les principes fondamentaux sont l’égalité, la solidarité et l’entraide ainsi que la gouvernance collective et démocratique. L’humain au cœur des préoccupations, tel est le précepte des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire.
Vecteurs d’innovation sociale et véritables créateurs de richesses, les acteurs du champ de l’ESS portent des projets sociétaux utiles, éthiques et ancrés sur leurs territoires sur des thématiques comme l’emploi, la cohésion sociale ou le respect de l’environnement.
La loi ESS, au-delà de la reconnaissance des acteurs du champ, détermine clairement l’organisation institutionnelle de l’ESS à l’échelon national et régional, favorise le travail conjoint avec les pouvoirs publics.
Les valeurs des entreprises de l’ESS
- Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices. Dans le respect de la personne et de l’environnement, elles concilient solidarité, ancrage sur le territoire, cohésion et utilité sociale, développement durable, création et répartition des richesses ;
- Une gouvernance démocratique, prévoyant l’information et la participation – dont l’expression n’est pas seulement liée à leur apport en capital – des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l’entreprise ;
- Une gestion conforme aux principes suivants :
– Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise ;
– Les réserves obligatoires constituées, impartageables, ne peuvent pas être distribuées ;
– En cas de liquidation ou, le cas échéant, en cas de dissolution, l’ensemble du « bon de liquidation » est redistribué à une autre entreprise de l’économie sociale et solidaire.
Sources CRESS de Normandie