« Une économie engagée pour les territoires »

Traditionnellement le mois de novembre est mis à l’honneur comme le « mois de l’Économie Sociale et Solidaire ». Nous en profitons pour mettre en avant des activités autour de cette thématique.

Voici notre programme « mois de l’ESS » de Bocal & Phacélie à La maison D’À CÔTÉ au 15 place Amédée Lefaure à La Souterraine :

– Chantier participatif « plantation de haie » en collaboration avec le CAUE de la Creuse, jeudi 10 novembre de 10h à 17h

– Formation des bénévoles « Mon asso zéro déchet », en collaboration avec Evolis 23, dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), mercredi 23 novembre de 18h à 20h

Atelier ReCréation « Furoshiki » ou comment emballer des cadeaux sans déchet avec la technique de pliage d’origine japonaise, dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), samedi 26 novembre de 14h à 16h

– Rond-point citoyen « Travailler ensemble : collaborer ou coopérer ? » : une vie coopérative cela s’anime, dans la construction du projet, dans les instances, dans la vie quotidienne. Au travers de l’exemple de plusieurs coopératives d’intérêt collectif (SCIC), nous nous interrogerons sur cette dynamique qui fait vivre les coopératives et pas que… en collaboration avec l’URSCOP, lundi 28 novembre de 18h à 20h

 

Économie circulaire

 

Mois de l’Économie Circulaire

Vidéo introductive du thème suivant : L’Économie Circulaire

Notre société actuelle est basée sur une économie linéaire.

Qui consiste à Extraire/Fabriquer/Consommer/Jeter…

Contrairement à ce fonctionnement, l’objectif de l’Économie Circulaire est d’optimiser un produit tout au long de son cycle de vie sur l’image du cercle vertueux. Elle repose sur 4 Piliers :

A quels besoins des Sostraniens répond le projet ?

Mois de l’ESS

Dans le cadre de l’évolution sociétale, avec l’éclatement des repères traditionnels (système familial, communautaire…) et le développement d’un système individualiste, il est urgent et fondamental de recréer des espaces d’échanges et de transmission. Il est également vital d’inventer et de mettre en œuvre des actions de solidarité en dehors de la famille, à l’échelle du quartier, de la ville, du territoire.

Il nous semble nécessaire de favoriser l’émergence d’idées nouvelles pour le vivre ensemble, de proposer des espaces de rencontres et de co-construction, des espaces ouverts, accueillants où l’on peut inventer un monde en commun.

C’est ce à quoi La maison D’À CÔTÉ souhaite contribuer à l’échelle de La Souterraine et de son territoire.

Nous vous proposons une dernière vidéo pour clore notre série d’articles à l’occasion du mois de l’Économie Sociale et Solidaire. Cliquez sur l’image !

La maison D’À CÔTÉ, une SCIC vous dites ?

Mois de l’ESS

Dans notre troisième article vous avez découvert l’origine du projet …Il a fallu passer du rêve à la réalité ! Alors concrètement, La maison D’À CÔTÉ c’est quoi ?

C’est une SCIC, une Société Coopérative d’intérêt collectif.

Selon la loi de 1947 qui a institué les SCIC, leur objet est « la production ou la fourniture de biens et de services d’intérêt collectif qui présentent un caractère d’utilité sociale »

Le fonctionnement des SCIC repose sur des principes simples :

  • la gestion est démocratique, une personne = une voix (et cela quel que soit le nombre de parts détenues) 
  • le mode de fonctionnement privilégie la non-lucrativité. L’humain y a toute sa place et l’argent est un moyen, un carburant, au service de la structure.

Comme pour les SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production), l’entreprise appartient aux salarié.e.s, mais pas seulement, et c’est là qu’est l’originalité des SCIC, puisque le capital peut être détenu également par les bénéficiaires de l’activité (les clients, les usagers, les fournisseurs) et par une troisième catégorie d’actionnaires regroupant des collectivités locales, des bénévoles, des financeurs, etc.

Aucune de ces parties prenantes ne peut avoir la majorité, ce qui implique intrinsèquement un partage des pouvoirs.

Mais pourquoi avoir choisi ce statut pour La maison D’À CÔTÉ ?

Nous avons, à nouveau, mis nos initiatrices et initiateurs à contribution (quand on vous dit qu’ils sont dévoué.e.s ! ) Ils nous expliquent pourquoi ce choix dans la vidéo suivante : cliquez sur la photo

Qui sont les associé.es ?

Nous, vous, tout le monde !! Les associé.e.s sont des personnes physiques ou des personnes morales qui ont un intérêt suffisant dans le projet économique et sociétal de la SCIC pour souhaiter participer aux décisions d’orientation, en partageant le risque de l’entreprise.

Dans la prise de décision, lors d’une assemblée générale, chaque associé.e dispose d’une voix quel que soit son nombre de parts.

Comment devient-on associé.e à La maison D’À CÔTÉ ?

Il suffit de venir nous rencontrer pour nous présenter votre souhait de devenir associé.e (*Vous avez dit COVID ? Nous restons disponibles par téléphone !). Le comité de gouvernance validera ensuite votre demande.

Comment cesse-t-on d’être associé.e ?

Chacun.e est libre de quitter le projet quand elle ou il le souhaite et récupère alors sa participation financière.

Sources imaginations fertiles.fr, economie.gouv.fr

L’ESS … Mais ça fait travailler des gens ?

Mois de l’ESS

En écho avec les éléments du premier article, les initiateurs de La maison D’À CÔTÉ vous donnent leur vision de l’ESS; pour voir la vidéo cliquez sur l’image ci-dessous :

  • 10 % de l’emploi en France
  • 2 370 000 salariés, soit 14 % de l’emploi privé
  • 222 800 établissements employeurs
  • 1/5 des emplois créés chaque année
  • 440 000 nouveaux emplois en 10 ans
  • Près de 15 % de l’emploi des femmes en France sont au sein de cette économie.
    1 femme sur 7 salariée travaille dans l’ESS. Au total dans l’ESS, plus des 2/3 des salariés sont des femmes.
  • Des millions de bénévoles
  • Des dizaines de millions d’adhérents ou de sociétaires

Les principaux employeurs se répartissent en 1er dans le secteur de l’action sociale, en 2nd dans le secteur des sports et des loisirs, en 3ème dans le secteur financier et des assurances.

Ces entreprises se distinguent aujourd’hui principalement par leur forme juridique (associations, coopératives, mutuelles, fondations, …), on y trouve aussi bien des entreprises leader dans l’économie de marché que des associations ou structures coopératives de taille variable.

A titre d’exemple font partie de l’ESS :

  • un assureur comme la MACIF ;
  • une association internationale comme Emmaüs ;
  • le magasin Biocoop près de chez vous ;
  • l’association sportive du coin qui s’occupe gratuitement de vos enfants ;
  • une banque comme le Crédit Coopératif ;
  • une entreprise du bâtiment rassemblant 60 artisans sous forme de coopérative ;
  • le groupe Up (anciennement Chèque Déjeuner), n°3 mondial du secteur
  • Et bien entendu …. La maison D’À CÔTÉ !

Sources CNCRESS, enSSemble, MAIF

Mais c’est quoi l’ E S S ?

L’ESS ou Economie Sociale et Solidaire en quelques mots

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo : « C’est quoi l’ E S S ? »

L’Économie Sociale et Solidaire selon la Loi E S S du 31 juillet 2014 :

Adoptée en juillet 2014, la Loi Économie Sociale et Solidaire permet la reconnaissance d’un mode d’entreprendre autrement, et offre un véritable changement d’échelle à cette économie du lien et de l’Humain. Elle permet le renforcement des politiques de développement local durable, donne du pouvoir d’agir aux salariés et consolide les outils de financement des acteurs de l’ESS.

« L’économie sociale et solidaire est un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine » et dont les principes fondamentaux sont l’égalité, la solidarité et l’entraide ainsi que la gouvernance collective et démocratique. L’humain au cœur des préoccupations, tel est le précepte des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire.

Vecteurs d’innovation sociale et véritables créateurs de richesses, les acteurs du champ de l’ESS portent des projets sociétaux utiles, éthiques et ancrés sur leurs territoires sur des thématiques comme l’emploi, la cohésion sociale ou le respect de l’environnement.

La loi ESS, au-delà de la reconnaissance des acteurs du champ, détermine clairement l’organisation institutionnelle de l’ESS à l’échelon national et régional, favorise le travail conjoint avec les pouvoirs publics.

Les valeurs des entreprises de l’ESS
  • Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices. Dans le respect de la personne et de l’environnement, elles concilient solidarité, ancrage sur le territoire, cohésion et utilité sociale, développement durable, création et répartition des richesses ;
  • Une gouvernance démocratique, prévoyant l’information et la participation – dont l’expression n’est pas seulement liée à leur apport en capital – des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l’entreprise ;
  • Une gestion conforme aux principes suivants :
    – Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise ;
    – Les réserves obligatoires constituées, impartageables, ne peuvent pas être distribuées ;
    – En cas de liquidation ou, le cas échéant, en cas de dissolution, l’ensemble du « bon de liquidation » est redistribué à une autre entreprise de l’économie sociale et solidaire.

Sources CRESS de Normandie

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